Les chéneaux et les gouttières jouent un rôle crucial dans la gestion des eaux pluviales d'un bâtiment. Bien qu'ils partagent la même fonction principale, leur conception et leur esthétique diffèrent considérablement.
Comprendre les gouttières
La gouttière est un élément essentiel, formé comme un demi-cylindre et généralement fixé sous le bord du toit à l'aide de crochets. Sa conception ouverte lui permet de recueillir efficacement l'eau de pluie qui s'écoule des tuiles. On distingue deux types principaux de gouttières :
- Gouttière pendante : La plus courante, facilement reconnaissable par sa fixation à l'extrémité du toit.
- Gouttière rampante : Plus discrète, cette option est intégrée aux bords de la toiture, offrant une esthétique raffinée.
À la découverte des chéneaux
Le chéneau, quant à lui, est plus traditionnel et souvent utilisé dans l'architecture historique et monumentale. Son intégration dans la charpente du toit, généralement en maçonnerie, lui permet de se fondre dans le design global. Les deux types de chéneaux courants sont :
- Chéneau à l’anglaise : Positionné sur les bords du toit, souvent intégré dans une cavité en béton ou en bois.
- Chéneau sur versant : Destiné aux structures complexes, observable entre deux pentes de toit.
Quelles distinctions majeures ?
Les différences entre ces deux systèmes vont au-delà de leur conception. Les éléments clés incluent :
- Emplacement : Les gouttières sont suspendues, tandis que les chéneaux sont intégrés dans le toit.
- Esthétique : Visiblement plus présente, la gouttière contraste avec la discrétion du chéneau.
- Entretien et coût : Les gouttières, plus accessibles, sont aussi moins chères, alors que les chéneaux nécessitent des travaux plus complexes et coûteux.
Choisir entre un chéneau et une gouttière requiert donc de considérer les spécificités de votre habitation ainsi que vos préférences esthétiques et budgétaires.







