Une réforme qui bouleverse le processus actuel
Depuis 2018, le chèque énergie a offert un soutien automatique aux ménages les plus modestes, basé sur leur revenu fiscal. Chaque printemps, ce chèque arrivait sans que les bénéficiaires aient besoin de faire quoi que ce soit. Cependant, à partir de 2025, cette simplicité sera remplacée par un système de demande active.
Les foyers devront désormais effectuer une démarche pour continuer à bénéficier de cette aide, sous peine de ne plus la recevoir. Ce changement soulève des inquiétudes quant à la capacité des ménages à accéder à leurs droits.
Les implications de cette réforme
Le gouvernement justifie cette modification par la nécessité de mieux cibler les aides, étant donné la suppression de la taxe d'habitation, jusqu'alors utilisée comme critère d’évaluation. Toutefois, cette complexification pourrait entraîner un taux de non-recours accru, car de nombreuses personnes pourraient ne pas être informées du changement ou rencontrer des difficultés dans la procédure.
Les critères d'éligibilité restent inchangés : un revenu fiscal de référence inférieur à 11 000 € par unité de consommation et une résidence principale en France. Mais sans action, les foyers perdent leur droit à l’aide.
Comment demander son chèque énergie en 2025
La nouvelle démarche d’obtention du chèque énergie nécessitera plusieurs étapes clés :
- Vérifier son éligibilité à l'aide via un simulateur disponible en ligne.
- Accéder à une plateforme dédiée pour soumettre sa demande via un formulaire en ligne.
- Fournir les documents requis, comme le numéro fiscal et un justificatif de domicile.
- Respecter un calendrier de demande, généralement fixé entre janvier et mars, avec des chèques envoyés d'avril à juin.
Cette démarche, bien que décrite comme « simple », pourrait néanmoins exclure des bénéficiaires, en particulier des populations vulnérables comme les personnes âgées ou celles en situation de précarité numérique. Une fois la procédure mise en place, il sera crucial de s’informer et d’agir rapidement pour ne pas perdre ces aides vitales.







