Revalorisation des pensions : ce qui change
Dans le cadre de la réforme des retraites, une revalorisation des petites pensions a été mise en œuvre le 9 octobre. Cette réforme vise à garantir une retraite d'un montant minimal correspondant à 85 % du Smic pour les salariés ayant eu des carrières modestes.
Le minimum contributif, considéré comme le montant le plus bas de la retraite de base, a ainsi été augmenté :
- De 25 euros pour ceux ayant cotisé moins de 120 trimestres, portant cette pension à 709 euros bruts par mois.
- De 100 euros pour les salariés ayant plus de 120 trimestres, faisant passer le montant à 747 euros bruts mensuels.
Des erreurs de versement à prévoir
Bien que cette revalorisation soit une avancée, certains retraités pourraient bien être confrontés à un imprévu : un trop-perçu. En effet, plusieurs d'entre eux ont constaté des montants dépassant le plafond établi pour le minimum contributif, ce qui pourrait les amener à devoir rembourser des sommes indûment perçues.
Ce problème est principalement attribué aux retraités polypensionnés, ceux ayant travaillé dans le public et le privé, pour qui les données relatives à leurs pensions n'ont pas été correctement synchronisées entre les différents organismes compétents. Cette lacune entraîne des complications dans la gestion de leur retraite.
Des conséquences à surveiller
Bien que l'Assurance retraite ait anticipé que ce problème pourrait toucher un nombre limité de personnes parmi les 600 000 concernés par la revalorisation, les experts estiment que le chiffre pourrait être sous-évalué. En effet, environ 6 millions de retraités pouvant bénéficier de ces deux systèmes de pension pourraient être affectés.
Les retraités identifiés comme devant rembourser ces trop-perçus recevront un courrier de l'Assurance retraite pour les en informer. La CNAV, en collaboration avec les services des retraites de l'État, se penche activement sur ces cas afin de régulariser les montants des pensions concernés.







